MGVELO propose un nouveau numéro de sa traditionnelle rubrique "Questions à ...". L'invité du jour est Rémi Benarfa, un Toulousain qui vit à Châteauroux et qui court pour le Guidon Chalettois en première catégorie. Rémi Benarfa a la réputation d'être un grand spécialiste des courses en nocturne. Il nous dit ce qu'il en est et nous parle aussi du challenge Boischaut Marche, de ses ambitions de fin de saison, d'anecdotes et autres sujets. Et, bien évidemment tradition oblige, il nous dit aussi comment il est venu au cyclisme en nous dévoilant également ses meilleurs souvenirs de vélo.
Que penses-tu du challenge Boischaut Marche et quelles sont tes ambitions en cette fin de saison ?
Le challenge Boischaut Marche placé en fin de saison permet de rester motivé ! Ce sont huit belles courses élite avec différents parcours, ce qui donne un très joli spectacle. J’en ai donc fait un objectif naturel puisque je vis sur Chateauroux actuellement et les manches sont à quarante minutes de route seulement. J’aimerais donc faire un bon classement général final, je suis 10e actuellement, et aussi me rapprocher d’un premier podium en élite !
On te présente comme un grand spécialiste des courses en nocturne. Qu'en est-il ?
C’est vrai que les nocturnes, c’est un peu mon "dada". Il me semble que cette année je ne suis pas sorti une seule fois du top 10. J’adore répéter le même effort pendant deux heures. Quand je suis à mon rythme et tout seul, je peux être très fort comme ma victoire cette année à Limoges !
Tu es originaire de Toulouse et tu cours pour le Guidon Chalettois. Y a t-il une raison particuliėre ?
Pour cette année, j’avais vraiment besoin de changer d’air et je voulais changer de région pour voir une autre mentalité ! J’ai été servi puisqu’on ne m’a fait aucun cadeau. J’ai vécu une année très difficile mentalement mais heureusement que j’ai rencontré ma copine Lucie qui m’a permis de penser à autre chose et de relativiser. Quand je n’étais pas sélectionné, je gardais la motivation pour aller m’entraîner mais à un moment, ça devient dur de se faire mal à l’entraînement. C’est un cercle vicieux. C’est pour cette raison que j’ai décidé de quitter le Guidon Chalettois.
Comment es-tu venu au vélo ?
Tout simplement en regardant le Tour de France à la télé, ça m’a donné envie de m’y mettre et je me suis lancé !
Quel est ton meilleur souvenir de vélo ?
Ça restera toujours ma première victoire devant mon père qui était venu en spectateur. C’était en août 2009 pour ma première année de vélo en ufolep. Mais aussi cette année, ma victoire à Limoges après un raid de plus de 30 kms en solitaire, pour me faire reprendre à 2 kms du but et trouver les ressources mentales pour m’imposer devant ma copine Lucie ! Juste après la course d’ailleurs, j’ai reçu un message de Brice Feillu pour me féliciter. Ça m’a fait chaud au cœur !
